C’est quoi le rôle du génie civil ?
Le génie civil est l’art de concevoir et de concrétiser des ouvrages d’infrastructure. Il comprend également des bâtiments qui sont exceptionnels en termes de conception structurelle ou de construction, ou d’impact sur la communauté. On peut citer les architectures de transport comme les ponts, les tunnels, les voies ferrées, les routes, les canaux, les ports fluviaux et maritimes. D’un autre côté, il y a les infrastructures énergétiques à l’exemple des centrales nucléaires, thermiques, les hydroélectriques, lignes de transmission, stockage souterrain.
Ensuite, il y a les infrastructures hydrauliques. Comme les réseaux, stations de traitement et sanitaires, barrages, systèmes de transmission – tunnels, canalisations, aqueducs, systèmes d’irrigation. Et enfin vous connaissez les infrastructures industrielles qui comprennent le génie civil d’usine, l’ouvrages industriels, les outils physiques critiques tels que cyclotrons, synchrotrons. Les bâtiments et monuments tels que la grande Arche de la Défense, les aéroports, les musées, les stades font également partie de ce dernier secteur.
Le génie civil tient-il un rôle dans le développement d’un pays ?
Une œuvre d’art est un véritable patrimoine du pays, qui vaut des dizaines de milliards d’euros en France. Ils sont au cœur du développement national. Il n’y a pas de développement sans routes et moyens de communication qui permettent la circulation des marchandises et le commerce. Il n’y a pas de développement sans énergie, sans eau et sans industrie. La culture ne peut pas se passer de l’architecture. Dans la grande île, Cogeci Madagascar est l’une des entreprises qui participent à la construction de tels ouvrages en béton armé de tous types de bâtiments, la réalisation d’ouvrages routiers et de génie civil, divers aménagements du secteur agricole hydroélectrique. Spécialisée dans la construction ou la réhabilitation de voiries, parkings, aires de stockage, cette société utilise une technologie du Béton Compacté au Rouleau (BCR). La technologie RCC présente les avantages d’une installation facile, d’un faible coût et d’une capacité de charge élevée.
Les œuvres du génie civil à Madagascar
Le secteur du bâtiment et du génie civil érige de grandes architectures partout. Si on prend un exemple, savez-vous que Cogeci a réalisé les travaux de démolition, de La Gironde III au By-pass ? Il a ensuite fait la fondation sur pieux et la reconstruction du mur de soutènement et du mur de clôture. Mais une autre infrastructure plus imposante a été réalisé à Toamasina avec la participation de la même société. Il s’agit de fondations de Silos et de trois tours avec une galerie surélevée de six petits silos. Dans le domaine de l’aménagement, Cogeci a fait le Lot 1 du Barrage de dérivation et de canal d’Amené du périmètre Beboka à Antsalova.
Le génie civil et l’environnement
Les chemins de fer, les autoroutes, les centrales électriques et les systèmes hydroélectriques (des barrages au traitement de l’eau) sont des projets de génie civil qui ont un impact énorme sur la population et l’environnement. Certains effets sont positifs. Ils justifient le coût généralement élevé des grandes infrastructures de génie civil. En fait, le coût de la construction est justifié par la valeur économique créée en travaillant au bénéfice de la collectivité.
Pourtant, certains effets indirects, notamment les effets à moyen et long terme sur l’occupation des territoires, rivières, cours d’eau, sont difficiles à estimer et nécessitent des recherches plus approfondies.
Les œuvres du génie civil dans l’histoire
Les ouvrages de génie civil durent plusieurs années voir même plus d’un siècle. En Europe, un grand nombre de structures romaines et médiévales fonctionnent encore. Dans les pays au développement encore plus ancien, comme la Chine, des infrastructures antiques de milliers d’années, en particulier des canaux, sont toujours en service aujourd’hui. En France, un pont ferroviaire sur deux a plus de 90 ans, le pont en briques de 80 p.100 a plus de 100 ans et 1 600 tunnels datent du XIXe siècle. Ces structures continuent à remplir leur fonction prévue ou à en servir d’autres en relation avec les nouveaux besoins de la société.