La mort a sonné à votre porte, et vous devez exécuter les derniers vœux de ce proche. Si ce dernier a choisi la crémation, il est très important de connaître tout ce qui tourne autour de cette pratique. Même si la crémation est devenue très à la mode actuellement, peu de personnes ne savent pas ce que l’on peut faire ensuite de l’urne funéraire.
Garder les cendres chez soi
Ce procédé n’est pas à recommander. En effet, beaucoup de personnes veulent garder les cendres de leur proche chez eux. Cela est pourtant impossible. Et pourtant, avoir une urne décorative est devenu à la mode de nos jours.
Si une personne dans votre famille est décédée, vous souhaiterez automatiquement conserver ses cendres chez vous. Et pourtant, cela est tout à fait interdit par la loi depuis les années 2008. De nos jours, on peut disposer d’un espace, construite uniquement pour que chaque famille puisse y placer les cendres et pouvoir se recueillir calmement.
Mis à part le fait de garder les cendres chez soi, il est également interdit d’éparpiller ces derniers dans un jardin public ou privé.
Il est bon de savoir que dans le cas où la personne est décédée avant 2008, et que vous gardez les cendres dans votre salon, n’ayez aucun souci, car vous pouvez prolonger sa conservation en toute quiétude. La loi sur l’interdiction de cet acte n’est applicable que sur les décès après l’année 2008.
Demander les cendres auprès de la mairie
Vous avez une année entière pour savoir ce que vous voulez faire des cendres. En attendant, elles sont gardées au crématorium ou dans un endroit de culte défini par les proches.
Si aucune décision précise n’est prise durant ce laps de temps, la commune devra vous contacter, puis elle sera la seule responsable des cendres. Le maire pourra alors prendre la décision d’éparpiller les cendres dans le cimetière municipal de la localité du décès ou dans celui le plus proche.
Souvent, un défunt explique son souhait pour ce qu’il désire que l’on fasse de ses cendres dans son testament, ainsi que de ses dernières volontés. Mais si cela n’a pas été fait, ce seront ses proches qui décideront. Dans ce cas, il y a plusieurs alternatives que l’on peut choisir :
- placer son urne dans une case de columbarium, où l’on pourrait se recueillir facilement,
- répandre les cendres dans le cimetière communal,
- éparpiller les cendres en pleine nature (forêt, champ, montagne, en pleine mer),
- enterrer l’urne dans un domaine privé, mais avec l’autorisation préfectorale.
Les documents administratifs utiles
Avoir une urne décorative entre les mains devient souvent un casse-tête, surtout pour ceux qui veulent garder leur proche à leur côté.
Pour placer l’urne funéraire dans le cimetière communal (mettre l’urne dans une sépulture, la plomber sur un monument funéraire, la poser dans une case de columbarium, l’enterrer ou éparpiller les cendres dans le cimetière), la permission du maire est exigée.
Néanmoins, même si vous ne voulez pas placer les cendres dans le cimetière, il faudra faire en informer le maire de la commune du lieu de naissance du défunt, pour qu’il puisse faire la mise à jour de l’acte de naissance du défunt.
Dans le cas où les proches du défunt préfèrent un endroit qui fait l’objet d’une délégation de service public comme un site cinéraire, il faudra pareillement faire une annonce auprès du maire de la commune où se place le site.
Pour l’éparpillement des cendres dans le vent, c’est-à-dire en pleine nature, si cela doit être effectué dans un lieu public, il est obligatoire de solliciter l’accord du propriétaire.
Dans le cas où vous décidez d’enterrer l’urne dans une zone privée, mis à part l’accord préfectoral, il faudra donner accès aux proches du défunt, pour qu’ils puissent se recueillir.
Pour éparpiller les cendres en mer, il est primordial d’informer la mairie du port du bateau.
Dans tous les cas, il n’est pas facile de disperser des cendres, car il faut veiller à demander une autorisation quel que soit l’endroit où vous allez effectuer ce geste.
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